Résumé
Lieu | Suisse | Fribourg |
Organisme responsable | REPER |
Public-cible | Jeunes |
Setting | Lieu de formation | Lieu de loisir |
Moyens | Repérage | Évaluation |
Ce dispositif a été développé dans le cadre de l’article 3c de la LStup, sous l’égide du Service du médecin cantonal. Débuté sous la forme d’un projet-pilote à la fin mars 2017, il a été lancé officiellement pour le grand public en avril 2018.
L’objectif est que des personnes de première ligne annoncent au dispositif d’indication des mineur-e-s en situation de vulnérabilité, qui présentent des problématiques d’addictions. La coordination du dispositif est gérée par REPER, qui recueille les observations des personnes de première ligne. La coordination du dispositif invite la personne mineure en situation de vulnérabilité, avec l’aval des représentants légaux, à participer à un entretien mené par un binôme. Celui-ci est composé d’une travailleuse ou d’un travailleur social de REPER et d’un-e intervenant-e en protection de l’enfance du Service cantonal de l’enfance et de la jeunesse. Lors de cet entretien, un questionnaire très détaillé permet d’évaluer la consommation de la personne mineure en rapport avec sa situation plus globale. Ce questionnaire offre également la possibilité de formuler une proposition de prise en charge. |
Survol du projet
Capacité d’agir
Comment la capacité d’agir est-elle renforcée par le projet ?
Le dispositif porte une grande attention à soigner le lien avec la personne ou l’instance annonceuse, et surtout avec la personne mineure faisant l’objet de l’annonce, afin qu’elle trouve un sens dans ce processus.
La personne mineure est donc partie prenante de ce processus, en faisant part de son point de vue lors de l’entretien d’évaluation et de l’entretien de restitution. Ce processus permet également d’identifier les ressources existantes et celles à développer autour de cette personne, et finalement de formuler une proposition de prise en charge très concrète.
Risques et méfaits
Comment les risques/méfaits sont-ils réduits par le projet ?
Ce dispositif a pour but d’éviter une aggravation de la consommation de stupéfiants et de psychotropes ou de comportements addictifs chez les jeunes. Elle garanti une intervention appropriée et un meilleur suivi des situations annoncées avec l’ensemble des acteurs impliqués.
Repérage
Comment le repérage est-il mis en œuvre dans le cadre du projet ?
Le repérage est réalisé par les personnes de première ligne qui sont en lien avec les jeunes (parents, service de l’enfance et de la jeunesse, écoles, institutions sociales, etc.). Ils peuvent contacter le dispositif pour annoncer les situations qu’elles estiment problématiques.
Évaluation
Comment la situation des personnes est-elle évaluée dans le cadre du projet ?
L’évaluation est menée lors d’un entretien qui réunit la personne mineure, un-e intervenant-e en protection de l’enfance du Service cantonal de l’enfance et de la jeunesse et un-e travailleuse ou un travailleur social de REPER.
Lors de cet entretien, un questionnaire très détaillé permet d’évaluer la consommation de la personne mineure en rapport avec sa situation plus globale, et de formuler une proposition de prise en charge qui est communiquée à la personne mineure et à la personne qui a annoncé la situation lors d’un entretien ultérieur.
Interfaces
Comment le lien est-il fait entre la communauté et les professionnels dans le cadre du projet ? Quelle(s) interface(s) prévoit il entre communauté et professionnels ?
Les personnes de première ligne annoncent au dispositif d’indication des mineur-e-s en situation de vulnérabilité, présentant des problématiques d’addictions. Après évaluation, la personne mineure est intégrée au processus du dispositif mais aussi les personnes de première ligne qui ont annoncé la situation, les représentants légaux de la personne mineure et les professionnel-le-s proche de celle-ci.
Outils/méthodes
Quels outils et/méthodes sont utilisés dans le cadre du projet afin de faciliter l’interaction entre les acteurs ?
Le processus formalise l’interaction du dispositif d’indication avec les personnes de première ligne (brochure explicative, numéro de téléphone dédié, formulaire d’annonce, entretien de restitution, proposition de prise en charge écrite).
Il prend également en compte les professionnel-le-s déjà impliqué-e-s auprès de la personne mineure (si besoin, prise de contact par téléphone pour mieux comprendre la situation, participation à l’entretien de restitution, communication de la proposition de prise en charge) et les professionnel-le-s mobilisé-e-s dans le cadre de la proposition de prise en charge.
Par ailleurs, une base de données sécurisée a été mise en place, à laquelle ont accès les professionnel-le-s de REPER et du Service de l’enfance et de la jeunesse (SEJ) impliqué-e-s dans le dispositif, ainsi que le Service du médecin cantonal.
Information complémentaire
Site web | www.reper-fr.ch/… |
Personne de contact | Adrien Oesch / adrien.oesch@reper-fr.ch |
Document(s) à télécharger | Le dispositif cantonal d’indication « Addiction » pour les jeunes et les personnes mineures |
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